Parcoursup : au secours ?
En Juin 2017, les familles ont malheureusement réalisé qu’une place dans les études supérieures n’était pas garantie automatiquement à tous les lycéens! Message relayé et amplifié brutalement par les médias, à coup de « gâchis! », « génération sacrifiée », « hasard », « algorithme », « tirage au sort »…..
La poussée démographique, le peu d’anticipation, le manque de moyens financiers, en étant principalement la cause.
Les familles ont alors pris conscience de deux choses :
- il n’est pas automatique d’intégrer l’université
- il est importance de réfléchir à son orientation bien en amont, pour éviter les écueils en terminale
Où en sommes nous aujourd’hui?
Parcoursup remplace APB, un effort conséquent d’information est fait par les différents ministères de l’Education Nationale et de l’Enseignement Supérieur, les lycées qui multiplient les réunions auprès des lycéens et des parents, des enseignants qui s’investissent au plus près de leurs élèves pour les guider sur cette nouvelle plateforme.
Alors Quoi?
L’inquiétude générale monte, relayée par les médias à gros titres un peu anxyogènes !
Nous recevons de nombreux jeunes en situation de stress, parfois bloqués par la peur de pas être admis, inquiets de ne pas réaliser leur rêve, incapables de discerner ce qui les motive.
Et Pourtant ?
L’algorithme d’affectation, c’est fini! Parcoursup ré-humanise l’orientation en remettant d’une part les lycéens au centre du système de sélection, en redonnant d’autre part aux établissements supérieurs la main sur les admissions dans leurs différentes formations. Un effort de clarification a été fait via les attendus nationaux et les attendus particuliers de chaque formation, permettant au candidat de mieux en comprendre les exigences.
La fin de la hiérarchisation des vœux, est un grand « ouf » de soulagement! Plus de calcul compliqué à faire, de stratégie nébuleuse, pour savoir comment classer ses vœux afin d’optimiser ses chances d’intégration, les règles du jeu, étant bien souvent totalement inconnues des candidats (voir algorithme dévoilé tardivement). A cela s’ajoutait le manque criant de places à l’université, source de l’énorme bug du mois de juin 2017.
Alors pourquoi tout ce stress?
Tutos bien faits, Plateforme plus « digitale », campagne de communication bien menée, fonds débloqués pour l’enseignement supérieur,… malgré tout, tout le monde s’inquiète.
Beaucoup de changements cette année.
Première source d’inquiétude : l’introduction d’une part de sélection à l’université. Comment va t elle être gérée par les universités ? En quoi consisteront les parcours de remise à niveau, ou tutorat, imposés par la réponse « OUI SI » ? Et si la réponse est « EN ATTENTE » jusqu’en Septembre, où, la commission prévue à cet effet, m’affectera t-elle? Les universités, qui doivent se réorganiser, seront-elles prêtes pour la rentrée?
Deuxième source d’inquiétude : la priorité académique. Le discours officiel est que chaque lycéen peut postuler dans l’académie de son choix. C’est vrai. Mais, néanmoins, chaque recteur définira pour chacune des mentions universitaires de son ressort, le quota de places ouvertes aux candidats hors académie. Ce quota ne sera fixé et connu, qu’après le 31 Mars, lorsque les inscriptions seront clôturées. De plus, comment se fera la sélection parmi les candidats hors académie? Les candidats, doivent donc toujours, prioritairement s’inscrire dans leur académie, pour maximiser leurs chances d’admission. La plateforme le signifie au candidat, lors de la sélection de la formation hors académie, par une alerte en rouge, sur le vœu choisi.
Troisième source d’inquiétudes : les fiches Avenir. Comment les enseignants vont-ils apprécier le dossier du lycéen, au vu des attendus nationaux et particuliers, dans les formations supérieures. Il leur faudra estimer pour chaque élève, sa capacité de réussite, sa capacité à se révéler, se mobiliser. Pour se faire, ils auront une vision d’un élève dans son cadre scolaire actuel. Or il n’est pas rare de voir des lycéens peu investis, ou peu intéressés en terminale, se réveiller dans le supérieur et y faire de beaux parcours, parfois « inattendus ».
Quatrième source d’inquiétudes : les informations arrivent au fil de l’eau (voir admission PACES, quelles licences sont en vœu multiple….). Il est donc compliqué de bien maîtriser la gestion de cette plateforme.
Cinquième source d’inquiétudes : plus de hiérarchisation, c’est top! Mais quid des réponses en Mai. Comment cela va t il se passer? Y aura-t-il blocage, dû aux réponses « en attente »? les dossiers plus fragiles devront-il attendre plus longtemps avant d’avoir une réponse d’admission positive?
Face à ces inquiétudes et pour accompagner ses clients, Eurêka Study a donc créé un groupe Facebook SOS Parcoursup, qui aura comme mission d’apporter éclaircissements et réponses aux nombreuses questions des familles.
Toutes ces interrogations sont inhérentes à la nouveauté. Mais globalement, elles sont en train de se résoudre peu à peu.
Chacune des parties travaille, pour que ce processus se passe au mieux cette année, dans l’intérêt de tous, et particulièrement des lycéens.
Essayons, tous ensemble, de limiter, leur stress, en les accompagnant au plus près pour les aider comprendre comment ils souhaitent s’impliquer dans notre société en transformation, à définir leurs projets d’études et professionnel, et leur rendre confiance dans leur avenir pour les aider à prendre leur élan!
Pour informer, rassurer les familles, répondre aux questions et échanger plus globalement sur l’orientation, nous avons créer le groupe SOS Parcoursup plus particulièrement à destination de nos clients.